Une série des Pieds sur Terre avec le quotidien des gens vivants avec l'idée des effondrements écologiques en tête

J'ai commencé l'écoute d'un cours en trois parties d'Olivier Hamant (biologiste, chercheur au laboratoire de reproduction et développement des plantes), intitulé "Inversion : Naviguer à contre-courant dans un monde incertain", que je trouve inspirant pour réussir à sortir de nos axes culturels prédateurs.

La description Youtube :
Alors que nous entrons dans l'ère du basculement prédit par le rapport Meadows au club de Rome, les solutions du développement durable paraissent bien dépassées. Et si l’inversion ouvrait d’autres chemins créatifs, cachés ou contre-intuitifs pour répondre aux grands défis de notre temps ?
Face à l’impasse de notre système socio-économique actuel, révélé par la multiplication des pénuries, des tensions géopolitiques et sociales, des turbulences écologiques, pourrait-on inverser notre économie, notre droit, nos traditions, notre culture… en un mot, notre monde, et parvenir à un autre équilibre ? En quoi les leçons du vivant peuvent-elles nous aider dans cette inversion ?

Un petit topo sur l'état des populations d'insectes

La décroissance, non-subie, qu'est-ce que ça implique ? Présentation très intéressante de Timothée Parrique.
Je note ici la citation qu'il énonce à la fin de l'entretien : Produire moins, partager plus, décider ensemble (Yves-Marie Abraham)

Se servir du sujet des retraites pour promouvoir le salaire à vie et la logique des communs qui va avec = 💚

Repenser nos villes, pour s'adapter et atténuer les catastrophes écologiques en cours, englobe de repenser aussi tout notre tissu social (travail, déplacement, commerce, entraide, etc). Et on est déjà en retard.

Un reportage dans les tranchées en Ukraine

La voiture électrique, qu'on va de plus en plus nous promouvoir et nous inciter à utiliser, n'est pas écologique.
Elle permet juste d'ouvrir un nouveau créneau de remplissage de poches par les industries concernées, et permet de continuer à détruire le monde sous prétexte de moins polluer l'air (ce qui est à peu près vrai à une certaine échelle et surtout avec certaines œillères)

J'allais partager l'audition de Jancovici devant une commission de l'Assemblée Nationale, où on est content de voir des élu·es souhaiter comprendre la profondeur du sujet énergétique, mais où on est attristé de constater les mêmes questions et incompréhensions qu'il y a 10 ans... ( https://www.youtube.com/watch?v=oweVFXFFh04 )

Mais je vois sur le site de l'Assemblée la consultation en entier avec les deux intervenant·es de la première partie (que je n'ai pas encore visionnée), M. Yves Bouvier, professeur des universités, membre du Groupe de Recherche Histoire (GRHis), Université de Rouen, et Mme Nathalie Ortar, anthropologue de l’énergie, directrice de recherche au Ministère de la Transition Écologique au LAET (laboratoire aménagement économie des transports), ENTPE/Université de Lyon

Mon message va surtout intéresser les gens autour de Toulouse, mais depuis plusieurs mois, on est toute une bande de camarades militant·es de plusieurs collectifs à monter un projet de Base sur Toulouse, qui permettrait de :
- souder ces collectifs
- grandement simplifier notre organisation
- recruter du monde
- organiser des évènements culturels
- bref : augmenter la pression citoyenne pour faire bouger les lignes sur les catastrophes écologiques et sociales qu'on se prend sur la gueule.

Et donc évidemment, le temps est venu de récolter des fonds afin de pouvoir trouver un lieu. Donc voilà, si vous souhaitez contribuer, avec de la thune ou bien ne serait-ce qu'en diffusant l'info (sur les réseaux sociaux la Base est trouvable en tapant "la base toulouse"), faites un tour par https://www.zeste.coop/fr/base-toulouse ✊🏽